L’âge du « pourquoi ? »

« Pourquoi le ciel est bleu ? », « Pourquoi lje suis un garçon? », « Pourquoi le feu il brûle ? »…. Les enfants n’arrêtent de poser des questions, surtout entre 3 et 6 ans. C’est le signe qu’il commence à s’interroger sur la compréhension du monde afin de découvrir le monde.

Pourquoi des « pourquoi? »

C’est à partie de 3 ans jusqu’à 6 ans que les enfants commencent à poser pleins de questions existentielles. Ces questions peuvent paraître naïves, mais sont en général profondes et nous-mêmes nous n’arrivons pas à y répondre. Dès que les enfants entrent à l’école, les questions sont plus précises et plus techniques. Chaque a sa façon de poser des questions, tout dépend de son environnement, mais la plupart du temps, aucun enfant n’échappe à la « crise des pourquoi? » Les psychologues affirment que ces questions sont surtout liées à la question principale « Est-ce que tu m’aimes ? » en d’autres termes, si on arrive à répondre à ses questions, c’est que nous lui accordons de l’importance et surtout de l’affection. Les questions des enfants tournent autour de lui-même, sur l’espace et le temps et sur les autres. Il n’y a pas de moment précis pour les questions, elles surviennent spontanément. Lorsque les enfants posent des questions déconcertantes, drôles ou surprenantes, il ne faut pas se moquer d’eux pour ne pas les vexer. Les parents de leur côté, de doivent pas s’inquiéter, car cette étape est tout à fait normale. Il arrive aussi que les enfants posent des questions sur la sexualité, sur la religion ou encore sur la mort. Dans ce cas, il ne faut pas les interdire.

__Être patient __

Pour répondre aux questions des enfants, il faut beaucoup de patience, il ne faut surtout pas se mettre en colère, ni devenir un peu agressifs. Il est vrai que les questions sont fatigantes, parfois difficiles à répondre. Dans ce cas, il suffit de trouver les mots justes comme « on en parle tout à l’heure », « je vais me renseigner et puis je t’expliquerai après. » Ces petites expressions permettent à l’enfant de ne pas se sentir délaisser et qu’il ne pense pas que sa question est stupide. Il ne faut surtout pas mentir aux enfants et encore moins tourner autour du pot. Même si toute vérité n’est pas bonne à dire, il suffit de trouver le juste milieu ou l’équilibre pour trouver des réponses concrètes. De plus, il n’y a pas de honte à dire « je ne sais pas » pour éviter d’inventer des réponses. Pour que l’enfant assouvisse sa soif de connaissance, les livres, les activités d’éveil sont efficaces. Il faut savoir qu’en nous posant des questions, les enfants nous testent aussi. Ce n’est pourtant pas la peine de culpabiliser, on peut l’orienter vers des personnes aptes à lui répondre. L’enfant saura que nous avons accordé de l’importance à ses questions et surtout à lui. En étant sincère avec lui, ion établit une base de confiance.




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