Quand et comment punir bébé ?

Pour certaines d’entre nous, la punition est synonyme d’éducation répressive, d’une forme d’humiliation, pire encore, de sadisme… Et pourtant, la punition peut servir dans plusieurs cas.

La punition, un geste incontournable dans l’éducation

Un sondage révèle qu’une grande majorité de parents adhèrent à l’idée que la punition est indispensable. Ceux qui punissent « parfois » représentent 49 % d’entre eux, tandis que ceux qui sont totalement « contre la punition » représentent seulement 16 % des sondés. Souvent, le fait de punir son enfant peut effectivement angoisser. On culpabilise, car on craint de perdre l’affection de l’enfant en le punissant. Pourtant, il convient de bien distinguer la punition et le sadisme : il y a bien une différence entre une légère tape et battre violemment son enfant. Puisqu’il est parfois difficile d’anticiper les moments critiques, et énoncer à l’avance les interdits, la punition est incontournable dans certaines circonstances.

À quoi sert la punition ?

La punition doit d’abord être considérée comme un complément indispensable de l’interdiction, en ce sens qu’elle rend l’interdiction plus crédible. Autrement dit, ce geste permet de faire comprendre à votre enfant qu’il y a des règles et en qu’en cas de non-respect, il existe des sanctions ! Quelquefois, il peut arriver que les mots seuls ne suffisent pas pour interdire votre enfant de faire ou dire quelque chose. C’est alors là qu’intervient la punition.Du côté de l’enfant, si la punition est justifiée, elle n’est pas traumatisante contrairement à ce que l’on peut croire. Souvent, en réalisant qu’il a « enfreint » les règles, un enfant se sent menacé de perdre l’amour de ses parents. La punition soulage alors, et peut même être bénéfique pour l’enfant qui prendra conscience alors de « sa bêtise », accepter ainsi la punition et la comprendre plutôt que de risquer de perdre l’estime de papa et maman.

Comment « bien » punir ?

La punition est justifiée dans certaines circonstances, cela ne signifie tout de même pas que toute punition est bonne. Dans un premier temps, celle-ci doit s’efforcer d’être relative à la bêtise.Elle doit aussi être variable en fonction de l’âge de l’enfant. Parmi les solutions acceptables : une petite tape sur la main ou la fesse suffit pour punir un petit de 6 ans, car son sens est déjà clair. Plus grande, la sanction est différente : priver de sortie, confisquer son jeu, ou supprimer son argent de poche pour quelques jours est efficace pour faire réaliser à votre enfant qu’il a dépassé les limites. Les psychologues affirment qu’en laissant un enfant réparer sa faute permet de le faire grandir. En imaginant différentes solutions pour racheter son erreur, un enfant a vraiment le sentiment d’exister et d’être autonome.




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