Trouble oppositionnel, quels conseils pour les parents ?

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Vers 2 à 4 ans, tous les enfants traversent une période normale durant laquelle ils tiennent tête à leurs parents afin de s’affirmer et d’acquérir de l’autonomie. Cependant, lorsque la désobéissance et l’opposition de l’enfant s’avèrent particulièrement intenses et presque constantes, on parle alors de TOP ou Trouble d’opposition avec Provocation.

À chaque crise, ce trouble chez l’enfant peut causer un véritable état de détresse dans son entourage. Pour accompagner le traitement par thérapie de l’enfant, voici quelques conseils permettant aux parents d’apaiser le trouble oppositionnel avec provocation de leur enfant.

Trouble oppositionnel avec opposition : de quoi s’agit-il ?

Avant d’apporter aux parents les conseils permettant d’apaiser et de gérer le trouble oppositionnel avec opposition de leur enfant, il est indispensable de définir en quoi consiste exactement ce trouble. Au-delà d’une simple crise de colère chez l’enfant, il s’agit d’un authentique trouble psychique qui fait référence à un comportement d’opposition systématique. Ce trouble ne doit pas être confondu à des débordements dus à un manque de discipline ou à des états de nervosité en cas de fatigue.

On parle de TOP lorsque les colères sont intenses, régulières et que l’enfant est totalement hors de lui sous l’effet d’une forte décharge d’adrénaline. Dans la plupart des cas, ces manifestations sont entraînées par un changement de programme ou un imprévu induisant plus de panique qu’une simple frustration. Les causes génétiques comme la maltraitance et le stress post-traumatique font partie des causes les plus fréquentes qui entraînent le trouble opposition chez un enfant.

Comment les parents peuvent-ils apaiser et gérer le TOP de leur enfant ?

La thérapie cognitive et comportementale est décrite comme étant l’un des principaux traitements d’un trouble d’opposition avec provocation chez un enfant. Il faut toutefois savoir que le traitement de ce trouble se fait petit à petit et peut durer jusqu’à 3 ans. Afin de participer à la guérison de leur enfant, mais également de mieux apaiser et gérer ses crises, voici quelques conseils que les parents devraient suivre :

  • Comprendre les raisons de l’opposition

Avant d’essayer de gérer l’opposition de l’enfant, il est indispensable de comprendre ses raisons. Si souvent le trouble d’opposition est lié à un mal-être de l’enfant, elle peut également être due à plusieurs autres facteurs. Dans cette mesure, bien que les crises puissent être très intenses et longues, les parents se doivent d’essayer de garder leur sang-froid et d’en définir les causes afin de pouvoir les gérer en conséquence.

La meilleure manière de déceler rapidement les raisons des crises est d’être à l’écoute de l’enfant et de veiller à passer le plus de temps avec lui, notamment à jouer. Grâce à cela, il sera moins porté à s’opposer et plus disposé à collaborer. Lorsque les parents sont bien à l’écoute et proche de leur enfant, celui-ci n’aura pas besoin de dire ce qui ne va pas pour que les premiers identifient les sources de sa colère, sa nervosité ou sa rébellion.

  • Éviter de s’emporter

Les débordements de l’enfant entraînés par la TOP peuvent pousser les parents à bout. Ainsi, ces derniers seront tentés de donner des punitions et de gronder l’enfant pour essayer de le gérer. En effet, il est difficile de garder son calme lorsque l’enfant est sans cesse en train de défier son autorité et de faire des provocations. Pourtant, il s’agit bien du grand défi à relever pour chaque parent afin d’aider son enfant hyperactif et hypersensible. Les réactions négatives ne vont qu’engendrer des comportements tout aussi négatifs chez l’enfant. Il en va de même pour les réactions positives.

À cet effet, en mettant en avant les choses bien qu’il fait et en ne s’appuyant pas sur les mauvaises, l’enfant sera motivé à bien se conduire. En effet, il faut savoir qu’un enfant souffrant d’un TOP a un mal-être qui le pousse à se rebeller et à avoir des excès de colères. Il a besoin de se sentir aimé, accepté ou encore valorisé. En agissant dans ce sens, les parents aideront leur enfant à multiplier ses efforts et à gagner cette appréciation qui lui manque tant.




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